La Campagne Pour Le Mootland

Gisbruk n’était pas un être courageux c’était même plutôt un couard, cependant il savait qu’un jeune gobelin comme lui ne vivait pas longtemps seul ; c’est pourquoi il pourchassait le même sguig depuis trois jours. Une fois soumis cet étrange animal ferait un allié de choix, et il pourrait reconquérir sa place dans la tribu.

Gisbruk était à présent bien éloigné de ses montagnes et de la caverne dans laquelle il avait découvert le sguig. Tout c’était bien passé au début de la capture, il avait réussi à amener la créature hors de sa caverne grâce à son bâton, mais quand il avait voulu lui passer le mord, le sguig s’était enfuit vers l’ouest. Et depuis Gisbruk courrait après. Il ne savait combien de lieux ils avaient parcourus et quelles frontières ils avaient franchies, de mémoire de gobelin aucun voyage ne fut aussi long. Les jambes fatiguées et le souffle court, le gobelin avait décidé d’en finir avec cette traque ridicule. Tout cela n’avait plus aucun sens, même s’il revenait en chevauchant le sguig il ne serait pas réintégré à la tribu, il avait offensé le chef, le gobelin le plus puissants de la tribu des Dankipik. Pourquoi avait il jeté ses crottes de nez à ce moment la, juste quand il passait... son nez lui grattait mais quand même… sur le chef.

Gisbruk rebouchait chemin lorsqu’il tomba nez à nez avec la créature des cavernes, le squig rouge vif le toisait, il était aussi grand que le gobelin, il semblait lui aussi fatigué, à bout de force même, prêt à se rendre. Voyant sa chance tourner Gisbruk sorti délicatement le mord, s’il parvenait à le passer dans la bouche du sguig sans se faire manger un bras c’était gagné. Il l’appellerait Taloula, oui Taloula le sguig rouge sa sonnait bien. Et sans s’en rendre compte Gisbruk avait fait une énorme erreur, une erreur qu’aucun gobelin n’avait faite avant lui. Il avait trop réfléchi. Le sguig tourna les talons et s’enfuit, donnant dans son mouvement un coup de queue qui projeta le gobelin dans un buisson.

C’est alors que Gisbruk vît ce qui allait changer sa vie.
En un éclair surgissant de l’ombre un chevalier en armure surgit et embrocha Taloula, le pauvre sguig fut tué sur le coup. Gisbruk ne bougeait pas, le chevalier ne l’avait pas vu. Il comprit que cet être était ce que les anciens appelaient un Zumains, cependant les personnages des histoires lui paraissaient plus grands et il n’avait pas souvenir que ceux-ci chevauchaient des cochons, tout roses et bien dodus, mais plutôt des chevaux.
Le chevalier flattais sa monture « Beau travail Patta Négra, retournons au village ». Puis il s’en fut comme il était venu, en un éclair.

Suivant son instinct et l’espoir de remplir sa panse Gisbruk partis à sa suite, le cochon était trop rapide pour le gobelin mais laissait de traces faciles à suivre. Au bout de quelques minutes il arriva à l’orée de la forêt, le village était là.

Ce que vit Gisbruk allait au delà de son imagination, les Zumains étaient peu nombreux mais tous gras, il y avait de la nourriture partout en abondance. Son sang ni fit qu’un tour, il avait trouvé le moyen de réintégrer sa tribu, il allait raconter au chef ce qu’il avait vu ici. Les Dankipik pourront enfin manger à leur faim et être aussi gras que les Zumains ! Cet élan d’optimisme entrainât Gisbruk hors de la forêt et il fut repéré par le chevalier sur cochon qui se trouvait à quelque mettre de lui, entrain d’attacher la bride de sa monture à la clôture d’une taverne. Celui ci dégaina son épée et fonça sur Gisbruk en poussant ce qui semblait être son cris de guerre « Catalan’s first !!! ». Mais le chevalier n’allait pas très vite sans son cochon et Gisbruk parvint à s’enfuir.

Le retour vers les montagnes fût long et pénible, le sguig avait entrainé le gobelin loin dans les terres. Dix jours après avoir fuit le village des Zumains, Gisbruk rejoignis sa tribu. Il demanda audience au chef et celle-ci lui fut accordée. Il raconta alors son histoire, enjolivée par dix jours de marche solitaire.

Le chef rit à gorge déployée, s’approcha de Gisbruk le pris dans ses bras et sans rien dire lui cassa le cou.
« On fait moins le malin maintenant Gisbruk!! Te foutre de moi une fois ne t’as pas suffi… j’ai été trop gentils avec toi. ».
Il lâcha le corps qui tomba sans vie sur le sol de la caverne. Alors le chaman de la tribu s’approcha et murmura au chef de sorte que le reste de la tribu ne puisse entendre :
« Fallait pas l’tuer, l’gars Gisbruk disais vrai j’ai déjà entendus ces histoires sur cette tribu de Zumains petits et gras et leur pays plus riche que tout les autres réunis. En fait ce ne sont pas vraiment des Zumains mais des Zobbits, des Mini Zumains s’tu veux. ».
Abasourdit le chef regarda le chaman droit dans les yeux et dit :
« Invoque son esprit ou tu es mort. ».
Le chaman dégluti et commença à tourner autour du cadavre en psalmodiant des prières pour Gork et peut être même pour Mork. Cela dura huit heures, jusqu'à ce qu’une aveuglante lumière verte jaillisse du corps déchiré de Gisburk. Tous les gobelins s’enfuirent excepté le chef et le chaman. La lumière se concentra au centre de la caverne, elle semblait animée de sa vie propre. Le chaman fut le premier à parler :
« Gisbruk j’t’ai ramené d’entre les morts pour qu’tu nous guide vers le pays de Minizumains, c’est la volonté du chef. ».
L’esprit invoqué n’avait d’autre choix que de faire ce qu’il lui était demandé, il s’exécutât donc, expliquant aux deux gobelins comme atteindre le Moot car il savait le nom de ce pays désormais. La mort apporte bien des savoirs.
Ayant eu ce qu’il voulait le chef se tourna vers le chaman en disant
« Revois le d’où ki vient maintenant !!».
Mais le chaman ne savait comment faire, il avait libéré un être qu’il ne contrôlait pas.

L’esprit s’adressa alors au chef
« Vous devriez vous dépêcher car. Je vais répandre la nouvelle d’une contrée merveilleuse qui ne demande qu’a être conquise, je pense que les peuples les plus belliqueux vous rejoindrons vite. Telle sera ma vengeance».
Puis dans un rire effroyable la lumière se dissipa.


Pendant ce temps là dans la taverne du cochon qui rit, le chevalier du cochon d’or le plus respecté de tout le Moot, Guillaume « Pham » Chardes, racontait comment il avait terrassé un monstre immonde, omettant de parlez de celui qui lui avait échappé à cause de son manque d’aptitude à la course… Sa légende n’en sera que plus belle.

Il commanda une nouvelle bière loin de se douter que son embonpoint aurait des conséquences terribles pour tout le Moot.

Ulak Foutreput était un gors à la carrure impressionnante, au fil des combats il était devenu le chef de la harde Dagar. Il était ainsi nommé car le peu de paroles qu’il prononçait étaient invariablement des jurons.
Il venait de piller une caravane naine et ses guerriers traînaient quantité d’or, de bière et d’herbe à pipe. Vorak Danpuri et ses frères minotaures étaient encore sur les lieux du carnage à dévorer les carcasses de guerriers nains. Il devrait se passer d’eux pour célébrer cette victoire.

Kalib le chaman de la harde entamait ses psalmodies pour remercier les dieux sombres tandis qu’Ulak perçait un tonneau de bière triple X et bourrait grossièrement une pipe à l’énorme foyer. La tribu ripaillait, frénétiquement enivrée par l’alcool. Les gors dansaient et se bousculaient autour du brasier allumé pour l’occasion. A mesure que la lune Morslieb montait dans le ciel, les esprits s’échauffaient et c’est seulement après qu’une dizaine de guerriers se soient embrasés que l’excitation des hommes-bêtes retomba. Ulak lui aussi terrassé par l’exés d’alcool et de fumée ne tarda pas à sombrer, l’écume aux lèvres.


Il rêvait, un rêve délicieux, ponctué de gloire et de massacre. Mais une lumière verte ne cessait de venir troubler sa vision. Elle effaçait peu à peu les images de batailles et de richesses. Il ne resta bientôt que cette lumière. Elle se polarisa et dessina le visage d’un gobelin moqueur.

-« alors gros bouc on apprécie l’herbe des Zobbits ? »

-« hein ! les zobbits ? c’est quoi ? Foutre Pute ! »

Le rire strident de l’esprit gobelin ébranla le crane endormi du chef de guerre homme-bête quand il ajouta.

-« les minizumains gros bouc, ceux là qui vivent au nord de l’empire. Ils cultivent cette herbe, ils brassent la bière aussi et ce commerce les a rendus riches. »

-« riches… et riches comment ? Pute Vierge ! »

Le gobelin faussement sérieux repris avec emphase.

-« très riches ! J’ai vu leurs maisons, leurs murs sont en argent et leurs toits en or, pour chasser ils lancent des diamants avec leurs frondes. »

-« où sont leur terres ? Dryades pédérastes ! »

-« au nord gros bouc, bien plus au nord. »

Les contours de la créatures s’estompèrent doucement avant de disparaître, puis le rêve d’Ulak devint tourbillonnant. Les images se confondaient, tournant de plus en plus vite et il se réveilla, vomissant tout ce qu’il avait englouti la veille.


C’est donc hagard, le pelage souillé par ses déjections qu’il harangua sa tribu pour la sortir de la torpeur matinale.

-« mes guerriers j’ai fait un rêve Foutre Pute. La vision de notre gloire future… »

-« mais c’est à moi d’avoir les visions » l’interrompis Kalib qui écopa pour la peine d’un coup de poing sur le museau qui l’étendit sur le sol.

-« j’ai vu les richesses d’une terre au nord peuplé de ridicules guerriers. Ils sont encore plus chétifs que ces putasses d’ungors. »

Ces derniers regardaient leur sabots dans l’espoir de ne pas subir le même sort que le chaman ou pire…

-« préparez vous, troupeau d’abrutis nous partons sur le champ. »

C’est ainsi que la harde Dagar parti vers le nord, rallier ses alliés minotaures et envahir le Mootland.

38ème jour au sein de cette tribu de northman.
Je commence à un peu mieux les comprendre et je suis beaucoup moins surveillé. Je suis le dernier survivant du temple.
Sigmar m’en est témoin, je ne souhaiterai jamais être né parmi ces gens mais mon espérance de vie est comptée.
Note : Il semble que leur hiérarchie soit basée sur la loi du plus fort. J’ai eu l’occasion de lire que les tribus les plus primitives fonctionnent toutes de cette manière. Les écrits de Fat le fou ou bien était-ce Fat Fouch ? , racontent certaines histoire au sujet de ces êtres mi-homme, mi-bête qui vivent dans les forets de Middenheim ou encore les tribus de ces sauvages d’orques.
Si quelqu’un tombe un jour sur mon journal il me prendra certainement pour un hérétique mais peut-être que les actions que je vais entreprendre auront un sens pour les générations à venir.

39ème jour.
Je n’ai pas encore pût me décider, il me faut du temps pour arriver à convaincre mon corps de le faire.

41ème jour.
Hier nous sommes partis en guerre j’avais espoir de mourir et de ne pas avoir à mettre fin moi-même à mes jours.
J’ai pût assister à un acte d’une grande noblesse. Plutôt que de s’entre tuer, ces guerriers ont choisi de se battre en duel. Le chef de notre tribu a défié le meneur de la tribu ennemi. Une femme s’est présentée, toute grimée de blanc, avec des rayures noires qui lui parcouraient le corps et une lourde épée quasiment aussi grande qu’elle était suspendue dans son dos. Le combat ne dura que peu de temps, Zaï-Neshi n’était pas le plus fort, ni le plus imposant de ces northmans, mais il n’avait jamais perdu un duel.
Il semble néanmoins qu’il ait vu quelque chose chez cette nordique, car il l’a fait mener dans sa tente totalement libre. Tous les hommes de cette femme ont rejoint les troupes de Zaï-Neshi.

45ème jour.
Cela fait quatre jours que nous travaillons à la forge. Mes mains n’y étaient pas habituées. Maintenant j’ai l’impression que je pourrais arrêter une lame avec elles.
Une tribu nous a attaqués il y a deux nuits. Ils se battaient comme des hystériques, beaucoup de nos bêtes sont mortes dans le combat mais Zaï-Neshi a eu la tête de leur chef. Cette attaque nous a permis gagner des armures gravées d’une étoile à huit branches. Zaï-Neshi les a prises pour un don de son sombre Maître. Il m’a demandé de déchiffrer les runes qui étaient inscrites dessus pour les reproduire pour ce qu’il nomme ses Yojimbo. Il m’a conseillé de faire vite.

55ème jour.
J’ai enfin déchiffré les runes qui étaient gravées sur ces armures. C’est incroyable ! L’enchevêtrement de certaines d’entres elles donnent vie à la pièce d’armure. Les plaques semblent se déplacer pour contrer les coups. Zaï-Neshi m’a menacé de me couper la langue si je révèle ce secret. Il me faut être prudent.
Note : Ces runes sont très éloignées des runes que j’ai pu observer dans la culture naine. Les traits sont beaucoup plus durs et chaque coup de burin sur le métal me provoque une douleur très forte dans la tête.

60ème jour.
J’ai commencé à graver les runes sur certaines armures mais il me faut beaucoup plus de métal pour en produire plus. Pour le moment seulement onze de ces précieuses armures sont prêtes. Zaï-Neshi en a offert une à Akujo la femme qu’il a battu en duel. Il en a fait son lieutenant. Elle est vive malgré son énorme épée. Il lui a confié la majorité des troupes qu’elle commandée jusqu’à présent.
Note : je suis toujours autant étonné de ce système de hiérarchie qu’ils utilisent. Un respect né en moi pour ces gens.

61ème jour.
Je me suis réveillé cette nuit au milieu du camp, toute la tribu était autour de moi et j’étais tout courbaturé. D’après ce que j’entends depuis ce matin, un démon s’est emparé de moi cette nuit. Je ressens un picotement étrange dans ma tête. Parfois un petit rire me tire de mes rêveries, je me retourne mais je suis seul devant la forge…
Les chevelus d’Akujo sont partis en maraude aujourd’hui. Elle les a emmené repérer les contre flancs nord de l’éperon rocheux qui nous surplombe. D’après Zaï-Neshi ils devraient être de retour dans trois jours.

62ème jour.
Akujo est de retour, il semble qu’elle soit tombée sur un village nain à une demi-journée de marche. Les nains les ont repéré et leur ont donné la chasse. D’après les quelques informations que j’ai put glaner des différents récits des hommes de la tribu, il ne s’agit en fait que d’une caravane qui fait une escale.
Zaï-Neshi souhaite attendre la nuit pour les attaquer, je l’en dissuade. Il faut prendre les nains de vitesse. Si on leur en laisse le temps ils risquent de fortifier leurs positions et il nous sera beaucoup plus dur de piller leur caravane.
Note : Pardonnes moi Sigmar.

63ème jour.
Les nains se sont avérés moins préparés encore que je ne le pensais. Moi qui les croyais fiers et combatifs ils étaient entrain de fuir leur camp quant nous leurs sommes tombés dessus. Zaï-Neshi et ses Yojimbo n’ont même pas eu à combattre, nos chevaux ont suffit à écraser ces courts sur pattes.
Note : Je sens ma foi me quitter. Je suis de plus en plus énervé quant je vois des guerriers ne pas accepter leur mort au combat.

64ème jour.
Zaï-Neshi a soutiré des informations à ses nains. Je les ai vus souffrir le martyre, je m’en suis délecté…

1er jour.
Je ne suis plus un homme de foi.
Aujourd’hui j’ai prêté allégeance à Zaï-Neshi. Je crois qu’il m’a gardé en vie jusqu’à présent parce qu’il savait que je finirai par céder. Il m’a dit qu’il espérait que ça arrive et que me connaissances de l’empire devaient l’aider. Il m’a fait part des informations qu’il a soutirées aux petits barbus. Il cherche les hobbits.

Thanan se reposait prés d’une cheminée qui l’éclairait de sa lumière pure, pure d’énergie magique qui provenait de la tour Blanche. Sans cesse il se remémorait les paroles de Maître Téclis et les regards jaloux de toute la salle de cérémonie. Comment un mage de tout juste 68 ans pouvait recevoir le commandement d’un bataillon de 101 guerriers il était le plus jeune de sa session. Sûrement le plus doué mais il ne l’admettrait jamais.

Un bruit de pas se fit entendre dans son dos. Il se retourna et vit Urithair.
-Maître, s’inclina t’il, à quoi dois-je l’honneur de votre visite ?
-Tu le sais déjà Thanan, l’heure de ton départ est imminente. Avant j’ai deux, trois choses à te dire.
-Je vous écoute.
-Tout d’abord rappel toi que le message reçut par le Grand Maître du Savoir provient d’un esprit gobelin Je doute de la précision de l’histoire qu’il nous a racontés. Seulement si c’est vrai, tu ne pourras pas contenir seul les forces qui vont se jeter dans cette contrée. Il y a indubitablement un piège. Même si ta mission n’est que de rejoindre le Mootland pour la baquette de Sourcelune prend garde à toi une fois à terre. Prend Senlui c’est un coursier très agile et il ne te laissera pas tombé. Tu sais il est de la lignée de Korhandir alors prend soin de lui et il prendra soin de toi. Encore une chose, une fois en dehors d’Ulthuan ne fait pas confiance aux autres races. Même les humains ont tendances à se tourner vers le Chaos ces derniers temps.

Tout en le saluant Thanan le regardait sortir. Au même moment un novice arriva et le pria de bien vouloir rejoindre la grande porte. Il prit son paquetage et se mit en chemin. Arrivant à la grande porte il vit le bataillon dont il avait reçu le commandement. Son frère l’attendait, au garde à vous, il était maintenant son lieutenant, il servait la tour de Hoeth en tant que Grande Lame et était plus vieux de 128 ans.

-Oriour, mon Frère je crois q'il est temps de partir.
-Sois sur de toute tes décisions, ne laisse pas le doute s’installer en toi.
Thanan sourit, il admirait l’esprit impartiale de son frère.
-Soit.
Montant sur Senlui Thanan cria à ses troupes.
-Fiers guerriers d’ulthuan nous partons, nous devons accomplir notre destiné.
Il se retourna et salua les mages qui le regardaient partir.
-Au revoir mes amis !
Sur ces mots ils rallièrent la anse d'Albreth où les attendaient la flotte qui allait les amenés jusqu’au port de Copher. Puis cap sur le Mootland.

« AARRGH....qu'est-ce....??? »
Astarith était en nage, un présage venait de la sortir de son profond sommeil et de ses rêves de dépravation. Elle venait de le voir. Celui qui devait mettre fin au règne du nouveau dynaste de la province de Klar Karond venait de lui apparaitre. Elle ne pouvait douter de cette vision, jamais prédiction n’avait été aussi intense. Certes, il n’était aujourd’hui qu’un nouveau né mais l’espérance de vie d’Edenith venait aujourd’hui d’être réduite à 25 ans ainsi que le reste d’existence de la province.
Non, elle, grande Matriarche de la dynastie Bonanond, ne pouvait pas laisser l’avenir se dérouler de cette manière. Les 20 prochaines années seraient vouées à faire disparaitre cette malédiction et la vie de ce maudit hobbit par la même occasion.

23 années de formation à la destruction plus tard…

"-Edenith, te voilà fin prêt à prendre ton destin en main. Prépares toi une garde rapprochée et les plus cruels guerriers que tu pourras trouver pour partir à bord du Pavillon Noir dès la prochaine lune pleine. Le sang des pucelles a parlé ce matin, tu trouveras du monde et du répondant, tu devras te montrer sans pitié si tu veux revenir de ce monde hostile. Tu dois trouver le petit homme et le sacrifier…il voudra et obtiendra ta perte, tu ne dois pas le laisser fuir.
-Très bien, je ne vous décevrai pas, je…
-Il vaut mieux pour toi, ne rentres pas sans avoir déjoué la prophétie car il en coûtera la fin de notre dynastie et je me ferai un plaisir de te le faire payer avant nos bourreaux."

Les menaces posées, Edenith savait qu’il reviendrait sa mission réussie. C’était sa seule issue.
Sa garde rapprochée était prête, elle l’accompagnait depuis si longtemps qu’il n’y avait aucun doute sur leur présence pour ce voyage. Il avait par contre un doute sur la provenance de ses troupes de soutien. En effet, il avait le choix entre les furieuses prêtresses de la damnation, protectrice du temple de Bonanond ou l’équipage du Brise Glace, connu pour sa cruauté et sa dextérité dans les manœuvres navales, qualité utile pour rejoindre la côte du Mootland.
Néanmoins, Rakarth serait de la partie. Il serait accompagné de ses experts en infiltration qui lui seront d’une utilité incontestable sur ces terres inconnues.
Il sentit une onde froide le parcourir de la tête aux pieds, il aimait ces situations, il les attendait. Nul doute qu’il reviendra avec la victoire et en prime quelques esclaves, la main d’œuvre de qualité se faisant rare de nos jours…

« Aaaaah, c’est si bon » … « mon dieu, mais... Oh … Houhou… Oooui… Quoi ? …non ! … Tu arrêtes déjà ? … Bon très bien, je vais attendre que ça te tente à nouveau.»
Remis de ses émotions, Hyadu Grohgembon se releva et déclara à sa compagne : « Ah mon amour, je ne me lasse vraiment pas de tes mains, tu es une reine. Tu es, et de loin, la meilleure de tout Ficheschatten ! Cette tourte aux saucisses et pruneaux accompagné de ta purée aux oranges de de Brandenberry!! » Il se lécha les doigts un par un et fini sa phrase en regardant amoureusement sa compagne « hummm, un délice !! je n’ai pas aussi bien mangé depuis le dernier repas je pense ».

Émue par le compliment, Ella Valha rougit. « Si tu aimes tant ma cuisine, pourquoi continues-tu à passer toutes tes journées à la Brebis Galeuse ? Tu pourrais engager mon garçon pourqu’il te remplace. Tu passerais ainsi tes journées avec moi et les petits plats que je te ferai !»

Cette idée interpella Hyadu, qui du quitter la vue du poulet qui tournait sur la broche pour réfléchir correctement « Oui, j’aime beaucoup ta proposition, mais tu le sais Ella, j’aime également ma taverne, j’aime mon métier et les gens que je rencontre. J’ai toujours voulut voyager mais cette jambe de bois m’a empêcher de quitter ce quartier miteux de Ficheschatten. Ma taverne m’offre ces voyages. De nombreux voyageurs passent par chez moi pour prendre une bonne mousse ou grignoter mes fameuses griades de gosier de canard ! Et puis plus que tout j’aime les anecdotes, les rumeurs qu’ils m’amènent des quatre coins du pays. C’est quand même grâce à moi qu’on a su le mois dernier que les dorades en provenance de Pfungzig étaient avariées ! C’est le marchand lui-même qui me l’a avoué en riant après quelques pintes de rousse Reikland ! » Hyadu se frotta la panse, embrassa Ella et partit en direction de la Brebis Galeuse. Il fallait se dépêcher : la matinée était presque terminée et ses premiers clients devaient déjà être devant la porte.

Alors que la journée touchait bientôt à sa fin, les joyeux clients remplissant encore la salle, un semi-homme d’apparence âgé fit son entré dans la salle. Personne ne le remarqua vraiment jusqu’à ce que ce dernier attrape un chapelet de saucisses qui trainait sur la table du gros George pour l’agiter vigoureusement au dessus de sa tête. Hyadu coupa alors sa conversation qu’il tenait avec un maréchal-ferrant de de l’Aver March pour observer, l’air béat, cette scène incongrue. Le vieil semi-homme, qui semblait sortir droit de la vieille forêt, aux vues des quelques feuilles, branches et mousses trainant dans sa barbe, éructa soudain en sautillant sur place « J’AI VU LE FEU, J’AI VU LA MORT, LA MOOOORT DANS LE MOOTLAND, ELLE ARRIVE !!! PLACE, PLACE A VOS TOMBES MANGEURS DE SAUCISSES !!! »

Plus personne ne bougeait, subjugué par le spectacle de ce prophète apparemment fou qui agitait toujours circulairement son chapelet de saucisses au dessus de lui et annonçant la fin du monde connu de tous ici. Ce moment de confusion pris finalement fin lorsque la saucisse terminale du chapelet se décrocha de l’ensemble pour aller briser l’un des carreaux de la fenêtre ciblée. Les éclats de verres arrivèrent directement dans la croupe d'un semi-cheval qui dormait proche de la taverne pour profiter de la chaleur qui s’en dégageait. Pris de panique, le semi-cheval rua en frappant le mur de la taverne, se qui fit trembler jusqu’à même le plafond. La vibration engendrée fit céder la corde maintenant le lustre, qui alla briser la nuque du fou en s’écrasant à terre.

Sur cet évènement étrange, que se soit la prophétie ou la mort du fou, tout le monde resta figé quelques secondes, jusqu’à ce que Hyadu Grohgembon commence à dégager le corps du vieil semi-homme, et demande tout le monde d’aller se coucher. En sortant, deux compères complètement saouls se permirent d’ajouter « Pauvre petit chapelet écrabouillé » « Triste fin pour des saucisses ».

Lestat en avait plus que marre! Il était la risée de tous ses confreres vampires! Pas une seconde ne passait sans qu'il n'entende quelqu'un lui rappeler à quel point il était incompétent! Lui! Un descendant direct de Walach, un des plus grands vampires, fils d'Abhorash,et pourfendeur de dragons!
Pourtant le seul haut fait de Lestat se résumait à...pas grand chose! Une fois il avait occis un chef orque, mais cela ne suffisait pas à ses confreres! Il n'avait jamais lancé aucune conquète, ni levé une armée et deferlé sur le vieux monde! Et pour cause,puisqu'il avait des craintes à se rendre dans les cimetierres,car ils étaient toujours bien gardés!

Lestat en avait plus que marre! Il était plutot gros pour un vampire, il faisait partie de ces rares créatures qui malgré leur besoin vital de sang continuait à manger de la nourriture et à prendre un certain plaisir à cela! Et ça,ses confreres ne le supportaient pas, ils le jalousaient, se moquait de son embonpoint! Mais qui pouvait il si son appétit demeurait insatiable?

Lestat en avait plus que marre, broyait du noir et tentait de penser à des choses plus réjouissantes lorsqu'une lumiere flamboyante l'aveugla et qu'un grand crac sonore retentit!
-Lestat...Lestat...
-Qu'etes-vous esprit de la nuit?
-ben...un esprit de la nuit justement...
-...
-Je viens te voir car je peux répondre à tes problemes! Je connais un endroit ou tes reves les plus fou pourrons se réaliser! Tu pourras trouver des milliers de corps à réanimer,sans difficulté! Tu pourras te goiffrer tout ton soul, sans te soucier de ton ventre! Mieux! Ton embonpoint deviendra meme un atour! L'endroit dont je te parle pratique le culte de l'embonpoint. Là-bas c'est si tu es mince que tu es mal vu!
-Balivernes que tout cela, j'ai plus de 300ans et de ma vie je n'ai jamais entendu parlé de cette contrée!
-Tu viens de loin, de la Tilée, c'est pour cela!
-Soit. Dis moi le vite,sinon je te renvoie dans l'au dela!
-Pff...tu n'en serais meme pas capable.
Le vampire voulu lui prouver le contraire,puis se ravisa,en se disant qu'effectivement il n'était pas sur de pouvoir faire cela!
-Mais je vais te le dire car cela assouvira ma vengeance! Cette contrée s'appelle le Moot, alors prend le peu de serviteurs que tu as,et dépeche toi car d'autres sont déja en chemin!
-D'autres...vampires?demanda Lestat avec crainte.
-Mais non abruti, des choses mortelles! Tu n'as rien à craindre!
-AH!!!!!Alors dans ce cas j'y vais!
Et la dessus Lestat partit d'un rire de dément...pontué d'une quinte de toux sur la fin.
L'esprit gobelin secoua la tete.
-pfffff...j'aurai du choisir quelqu'un d'autre...

Janfilipsmeth était l'un des rois des tombes du 6ème age de Numis. Il avait autrefois combattu Nagash et ses sbires. Depuis, il s'était endormi dans son tombeau de la Grande Pyramide de Numis.
Le Prêtre Liche Podpesh eut vent d'une bien étrange histoire. Dans une contrée lointaine appelée le Moot, un livre de Nagash serait entré en possession d'un halfling.
Ce livre doit être absolument détruit. Sous l'Oeil de Rapash, durant l'equinoxe de Printemps, Janfilipsmeth doit revenir de parmis les morts pour le récupérer, car lui seul, connait parfaitement la perfidie de Nagash et la puissance que dégage ces livres qui lui ont appartenu...

Une fois arrivé au Mootland Thanan fut contacté par Téclis.

-Jeune maître du feu, il y a un Maître Dragon du nom de Balsadir qui à été envoyé avant vous pour préparer votre arrivée, il est a la taverne de la Brebis Galeuse . Il sera ton second, fait lui confiance. Désolé je ne peut pas parler plus longtemps des peaux vertes menassent Cothique. Bonne chance !

Une fois la liaison terminée Thanan se dirigea au devant de la taverne où il tomba sur un Hobbit qui lui raconta une histoire sur un drôle d’objet magique. Une fois son récit terminé il partit sur son cochon. Thanan réfléchit sur la possibilité que se puisse être la baguette de Sourcelune.

Cette soirée il était seul. Le reste de ses troupes stationnaient proche de la ville sous le commandement d'Oriour. Il parcourut la salle et eu aucun mal à trouver deux Hauts Elfes seuls à une table, le reste de la taverne n’était qu’un ramassis de petits bonshommes ivres. Sur les deux Elfes l'un était grand et fin à l’allure d’un cavalier tandis que l’autre plus carré avait une épaisse fourrure blanche sur les épaules et une impressionnante hache qui attirait les regards.

-Messires, je suis heureux de vous avoir avec moi.
-Nous de même, vous pouvez disposer de toutes nos ressources. Je suis Balsadir pour vous servir, permettait moi de vous présenter Kouss qui est, comme vous l’avez déjà deviné un Grand Lion.

Après un long entretien Thanan leur parla de l’étrange objet d’on il avait entendu parler. Avec leurs accords ils regroupèrent leurs bataillons en se dirigèrent vers l’endroit indiqué par le cavalier Hobbit.

Je reprend la suite de l'histoire de Pham...




Je fais parti de la tribu maintenant, si j’ai de la chance je mourrais au combat, il n’y a pas d’honneur plus grand. Cela fait une semaine que nous voyageons vers le Mootland sans véritablement prendre de repos. Nous avons installé notre camp car nous allons faire relâche une paire de jours, hommes et bêtes sont fourbus, ce précieux entracte nous permettra d’entrer sur le territoire des hobbits avec la pleine possession de nos moyens. Hier, lors de la veillée je me suis lié d’amitié avec Tuo-Bashi le premier lieutenant de la troupe et il m’a relaté l’histoire et la quête de son champion Zaî-Neshi.

Voilà ce que je sais. Zaî-Neshi, enfant, appartenait à un clan qui vivait au cœur des Sombres-Terres au nord-est de l’Empire. Ces terres étaient sous la domination des nains du chaos et le clan humain ne tarda pas à être réduit en esclavage par les hobgobelins. Ils les amenèrent à la tour sacré de Zaar-Naggrund pour les livrer à leurs maîtres. Là-bas il semble qu’un sorcier du culte d’Hashut vit pour l’enfant un grand destin et il le prit à son service. Le sorcier nain lui apprit à vénérer l’idole de leur dieu Hashut, le père des ténèbres, sous la forme d’un énorme taureau aux yeux ardents dont le ventre brûle d’un feu en permanence entretenu par les corps des esclaves sacrifiés. Zaî-Neshi fut donc élevé dans le respect des traditions millénaires et malsaines des nains fuligineux et reçu un entraînement militaire poussé. Il devint un puissant guerrier fidèle au dieu des ténèbres. En vertu de quoi ses maîtres lui adjoignirent un contingent d’esclaves gladiateurs ainsi qu’un puissant taureau mécanique en guise de monture puis ils l’envoyèrent à la recherche d’un artefact perdu représentant leur sombre dieu. Suivant le fil de ses recherches Zaî-Neshi battit en duel nombre de champion de factions rivales augmentant à chaque fois le nombre de ses suivants. Quant à l’artefact tous les indices indiquaient le Mootland, cette contrée verdoyante si opposées aux terres des nains corrompus.

Aujourd’hui je comprends mieux l’héraldique à tête de taureau et la présence de cette merveille de monture mécanique, qui d’autre que les maîtres ingénieurs des sombres nains aurait pu concevoir un tel prodige. Bientôt nous marcherons sur la province du Mootland et j’espère pour ma part que nous pourrons affronter des guerriers dignes de ce nom.

Nous franchissons ce matin la frontière du Mootland.
Il fut un temps ou j’aurais pu apprécier ce paysage…


Zaî-Neshi est venu me voir dans la nuit, il veut que je parte en avant de la troupe pour glaner quelques informations dans les tavernes alentoures, il me dit que les Hobbits sont friand d’alcool et que celui-ci délit leurs langues. Je ne sais pas vraiment quelles informations il attend mais je m’exécute, il n’y a pas le choix, je suis le seul homme de moins de deux mètre dans la troupe de guerriers qui m’entoure.


Quelques heures de marche plus tard j’arrive dans un petit village, la taverne semble être le centre névralgique de celui-ci. On entend son vacarme à un lieu à la ronde.


Malgré l’hétérogénéité de l’assemblé, la majorité des clients étant bien entendus des Hobbits ou des Gnomes mais on aperçoit aussi des Elfes, des Nains et des Hommes, il ne m’aura pas fallut longtemps pour me faire remarquer. Un Gnome accoudé au bar me défit dans un combat de boisson, dans ma fierté nouvellement acquise je ne peux qu’accepter ce défi et faire taire ce fanfaron. Malheureusement je vomi après le premier verre. Le Gnome hilare me tend une carte et me désigne un point, un territoire d’abondance car d’après lui je devrai me mettre au vert... Foutaises.


Voila qui plaira à Zaî-Neshi, la troupe a besoin d’étendre son campement.


Mon Chef a apprécié l’information, nous nous dirigeons vers la région désignée par le Gnome. Il m’a intégré à l’unité de maraudeurs, l’honneur est grand, je combattrais bientôt au coté de ces hommes que j’ai appris à admirer, à aimer…

Mon souhait est rapidement exhaussé, à peine arrivé alors que nous chassons les hobbits, une bande hurlante d’Hommes Bêtes nous attaque. Je reste encore admiratif devant la rapidité avec laquelle l’armée de Zaî-Neshi s’est organisée, car l’attaque était on ne peut plus surprenant mais lorsque les ennemis arrivèrent l’armée était prête.

Mon unité fut la première à engager le combat, un char tiré par d’étranges bêtes nous chargea dans un fracas de bois et de métal, mais pire encore 5 loups immenses se tenant comme des hommes l’accompagnèrent. Avant même que nous puissions réagir la moitié des hommes étaient morts, mais nous tenons bon, suffisamment pour que Zaî-Neshi et sa garde prennent de flanc nos adversaire et massacre les Loups ainsi que le char.

Malgrés cela la ruse Hommes Bête était déjà en marche et un harde surgit de nos lignes arrière pour nous attaquer, le reste du groupe fût massacré, je ne sais pas comment j’ai survécu, mais je vis avec horreur l’unité de Zaî-Neshi se faire encercler par la harde que nous n’avions retenue et par une autre qui chargeait entrainé pas un Gors particulièrement impressionnant. L’énorme Gors atteint Zaî-Neshi à la tête et celui-ci tomba de sa monture, les Elus se replièrent afin de se mettre en position d’attaque.
Zaî-Neshi gisait au sol inconscient, mais nul ne pouvait approcher son taureau y veillait.

C’est alors que Tuo-Bashi arriva avec ses chevaliers, ils avaient défait tout le flanc droit de l’armée adverse, en éliminant les Centigors et les Bestigors ils ne firent qu’une bouchée des Hommes Bêtes restant. La victoire était à nous, mais laisserai des traces. Les hommes du Nord ne connaissent que la force et lors de ce combat c’est Zaî-Neshi qui tomba et fut secouru par son lieutenant pas le contraire…

Ce territoire est désormais notre, la conquête avance, nous avons fortifié notre points d’arrivé et maintenant nous entamons les constructions ici. Nous nous rapprochons je suppose de notre but.

Car je ne sais toujours pas pourquoi nous envahissons le Mootland…

Lestat était content, apres le long voyage il voyait la grotte ou sois disant un ancien maitre y résidait. Sautant de son cheval il entra.
La grotte était sombre, humide mais une faible lueur brillait, Lestat s'en approcha et vit Ecurb Eel.
-Bonjour vieux sage, je suis venu pour apprendre tes techniques, et si tu refuses eh bien je te tuerais.
-Eh eh eh!t'es un marrant toi, tu serais meme pas capable de me tuer alors tu te calmes vampire! Déja tu n'es pas seul, regarde qui arrive!
Lestat se retourna et vit un énorme saurus entrer dans la grotte. Vraiment balèze celui la se dit Lestat.
-Vous devrez d'abord vaincre et ensuite le gagnant aura le droit de revenit ici.
-Tu as entendu, cria Lestat au saurus! Allez, on sort et mon armée te casse la tete!
.........
.........
-Oh t'as entendu?
......
......
-Eh le vieux c'est quoi le souci avec le gros la?
-Ben c'est un sang froid, et un saurus qui plus ai...donc il est tres lent!
....
....
-Moi....entendu....moi....tuer....toi
-C'est marran on pourrait jouer a un jeu avec toi...deviner ton prochain mot! Et sur ce Lestat partit d'un grand rire. La bataille pouvait commencer!

Les 2armées étaient en place. Lestat avait étendu son front et placé ses squelettes tres lent sur son flan gauche, face au régiment tres bizarre composé de petits etres et d'enormes lézards. Le vampire rejoint Fort Alamo, sa garde rapprochée de gardes des cryptes et demanda au perceurs noirs de se tenir juste derriere la foret à sa droite.
-Bien tout se déroule bien...On avance!! cria-t'il
Son armée se mit en marche, mais à peine le temps d'avancer que 5 oiseaux monté par de petits etres surgirent de nul part et attérirent à la lisière de la foret!
-Merde ils sortent d'ou ceux la, les perceurs noirs sont bloqués! Allez on charge!
.........
.........
Lestat galopa en direction des téradons, qui prirent la fuite!
-Ah ah ah ah ah ah ah se mit à rire Lestat. bon les gars on...
Se retournant il s'apercut qu'il avait chargé seul, et se retrouvait au centre de la ligne de front bien en vue de tous...et seul...
-Oh non putain les gars fallait me suivre......
Les lézards avancèrent et une troupe avec un rictus cynique et des sarbacanes ouvrient le feu sur Lestat qui à la vue de ces minuscules flèches rigola et se moqua...jusqu'a qu'une penetre les failles de son armure et le pique au cul.
-aie!
-Allez on avance, venez me rejoindre! Vous, en s'adressant aux perceurs noirs, chargez droit devant maintenant qu'il n'y a plus les oiseaux!
Son lieutenant le regarda et fit un signe de tete, leva sa lance de cavalerie, et lui et son régiment percuta de plein fouet les énormes saurus du centre. La charge fut violente, et fidèle à leurs réputations, les perceurs noirs massacrèrent les immondes lézards!
-Ca c'est fait.
Mais à peine eu t'il le temps de savourer et de rejoindre ses gardes, que le troupeau de lézards et leurs gros monstres les chargea.
Au début, Lestat eu un peu peur quand meme, car les gros étaient vraiment balèze, mais quand il vit avec quelle lenteur ils frappaient il n'eut plus de crainte! Frappant de taille et d'estoc il massacra à lui tout seul tout le régiment!
-Apres tout je peux bien dire ça personne n'ira témoigner contre moi ils ne parlent pas! Ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah!!
La bataille était quasiment finie, sur la fin un sursaut d'orgueil permit aux lézards restant de détruire les perceurs noirs ce qui n'enchanta pas Lestat.
-Et merde! Je vais devoir encore passer toute la nuit à les ressusciter...Bon aller je vais voir le vieux, qu'il m'apprenne ses techniques!

Grisbuk avait fini d'annoncer la nouvelle au monde entier. N'ayant plus d'étreinte corporelle, son esprit se déplacait à une vitesse prodigieuse. Si seulement il avait eu la même vitesse pour attraper Taloula, rien de cela ne serait arrivé.
Grisbuk décida de revenir au camp des Dankipik pour que le chaman le remette dans un corps de gobelin.
"Trukmuch, remet moi vite dans mon korps sinon Mork va te dékouper en deux. Depuis ke j’suis sans korps, j’peux lui parler et ça va pas lui plaire !
- J’peux rien faire Grisbuk ! J’y arriverai pas, j’te jure !
- Mork va te botter l’kul ! Parole d’gob éterré !"

C'est alors que Grisbuk eut un plan machiavélique. Son frère jumeau (enfin ils étaient né lors de la même nuit et issus de la même botte de champignon !) Grosbik pourrait certainnement le remettre dans un corps viable, et pas n'importe quel corps, celui du chef de la tribu des Dankipik. Ainsi deviendrait-il chef de toute cette tribu de minables !
"Hé frangin ! T’es l’seul ki pourrait me foutre dans l’korps du chef ! Kom ça on prend l’kontrole des dankipiks tous les deux et on vire ce pourri d’chaman ! K’en penses-tu ?"

Après de longs efforts, Grosbik ramena Grisbuk parmi les Dankipik, attira le grand chef et implanta Grisbuk dans son corps.
"Maintenant frangin, partons pour l’Mootland, la terre des minis-zoms! Y’a d’la bouffe à gogo là bas ! Le klan est à nous, tuons Trukmuch, c'est l'dernier obstakle à notre départ !"

Grisbuk et Grosbik rassemblèrent les Gobelins de la nuit des Dankipik et partirent pour le Moot.

Bon, fracasser du nains m'avait surmotivé pour aller défoncé du Halfling...allez savoir pourquoi...
Nous nous mimes donc en route pour partir à la rencontre d'une ame "charitable", que nous allions bien sur rendre charitable, pour qu'elle nous dise où trouver le plus grand nombre de petites gens.

Après deux lunes de marches, nous vimes un filon surement bon à exploiter: de la chair et de l'or...que demander de plus?

Equilibre, quand tu nous tiens!!! Une bonne nouvelle en amenant toujours une mauvaise, Rakarth vint m'avertir que des maudits gobelins rodaient autour de notre cible!! En plus, la maudite bande de Grisbuk et Grosbik!! Il se souvint que ces maudits jumeaux qui habitaient dans la contrée voisine de la sienne, n'arrêtaient pas de se moquer de lui et de son mauvais classement T3, classement des meilleurs lanceurs de cranes sans élan...
Ils allaient payer ces affronts...finalement, une bonne nouvelle ne venait jamais seule.

Après notre victoire face aux hommes bêtes le camps se mettait en place doucement.

Alors que j'étais occupé à creuser une tranchée avec un pioche aussi grande que moi (même si ma carrure avait considérablement augmentée, je n'était toujours pas adapté aux outils du Noorland), Zaî Neshi m'appela auprès de lui.

Il me mandat une fois de plus en tant qu'espion afin que je lui ramène des nouvelles fraiches.

Il était cependant toujours aussi vague, que diable venait il faire dans cette contrée? Je l'avais entendu parlé une fois de magie avec Tuo Bashi peut être cherche il quelque objet de puissance. Les hommes du nord son fascinés par la magie, et Zaî Neshi avait était élevé parmi les Nains du Chaos, il était donc particulièrement conscient de la puissance de tels objets.

Je sentais malgré tout que la blessure reçu par Zaî Neshi contre les hommes bêtes l'avais affaiblit et je craignait que la cohérence de l'armée ne s'en ressente. Tuo Bashi et ses chevaliers semblait comploter quelque coup retors. Pour être totalement franc j'étais dans les bonnes grâce du maître, pas dans celles de son lieutenant, j'avais tout intérêt à ce que la hiérarchie ne change pas.

Ces pensées m'occupèrent l'esprit jusqu'à ce que j'atteigne la taverne. Il y régnai cette bruyante ambiance propre au Mootland, mélange subtile de bonne humeur et de franche camaraderie. Mais en observant plus attentivement je remarquais que les bavardages était plus murmurés qu'a l'ordinaire, les joueurs de cartes moins nombreux, une tension inhabituelles flottée comme un nuage noir au dessus des tables de la brebis galeuse.

Hyadu, le propriétaire, semblait trop occupé pour détendre l'atmosphère, il parlait avec un hobbit vêtu de cuir portant un chapeau haut de forme. Ces atours ne laissaient apparaître que ses yeux. Je ne sais encore aujourd'hui quelle était leurs discutions, ni qui était ce hobbit mais je n'ai jamais revu Hyadu si stressé.

Je m'assit donc afin d'écoute la rumeur pour tenter de comprendre ce qui chamboulait la routine des habitants du Mootland.

Je découvrit ainsi que de nombreux hobbits fuyaient vers l'Empire craignant l'apocalypse annoncée par un vieux fou. Le vieux fou avait pour maître une Elfe divinatrice... Une magicienne. J'appris que celle ci devait se trouver toujours dans les environs car les frontières sont fermées.

Étant donnée l'atmosphère de rébellion qui régnait dans le camps Zaî Neshi aurais bien besoin d'une divinatrice pour prévenir révolte et assassinats.

Fière de moi je reprenait la route afin d'informer mon maître de la présence de cette Elfe.

Ces 2 nabots allaient me payer les divers affronts qu’ils m’avaient fait subir !!! Rapidement, je pus voir que leur armée était rapide. Les monteurs d’araignées allaient me prendre côté gauche tandis que les loups accompagnés de Grisbuk pensaient me contourner côté droit.
Sans attendre, j’envoyai mes harpies au charbon, objectif : faire sortir d’éventuels fanatiques des grosses troupailles devant moi. Pas loupé, un premier pointait le bout de son nez suivi de 2 de ses copains !! Les pauvres harpies allaient dérouiller face aux chevaucheurs de Squigs mais bon tel était le prix à payer pour écraser ses maudits hommes verts !!!
Je pris l’initiative de ne pas me découvrir et d’envoyer quelques flèches dans les grosses troupes histoire de les faire maigrir. Si les débuts furent difficiles, les flèches suivantes firent plus de mal.
Face à l’avancée rapide des troupes, je me décidai enfin à prendre les choses en main et charger le premier régiment de squigs qui avait roulé sur mes pauvres volantes. En deux coups de hallebardes, c’était réglé. Pendant ce temps, mon fidèle Rakarth et ses ombres s’occupaient des régiments du flanc droit en compagnie d’une troupe de cavaliers noirs. Je pris ensuite de face un gros régiment de gobs. Ils étaient armés de rétiaires ce qui nous empêchaient de faire un vrai massacre. Malgré tout et même quelques loupés, nous avons pu en finir pendant que mes pirates s’occupaient d’un joli troupeau de Squig…troupeau qui a la suite de sa déroute, m’a couté quelques graves pertes dans mes troupes…maudit régiment suicidaire.
Le plus gros était fait !! Il ne restait plus qu’à Rakarth à s’occuper des louveteaux pendant que mes fidèles arbalétriers s’occupaient du deuxième pavé de gobs.

Seuls en réchappèrent les malignes araignées et quelques paires de halflings que j’avais observé sur le temple abandonné…sûrement des gamins du coin venus s’amuser avec leur fronde.

En tout cas, le butin était à moi et je comptais bien m’en emparer. Quelques pièces d’or servent toujours dans l’inconnu…

Nous partirent donc en quête de cette Elfe clairvoyante…

Mais la logique est effroyable il est très difficile de surprendre une personne qui connait le futur…

Quand nous arrivâmes à destination, une armée Haut Elfe nous attendait de pied ferme. Il fallait donc passer par la guerre pour obtenir ce que mon chef voulait.
L’Elfe était donc prête à sacrifier ses semblables pour sauver sa peau, elle me plaisait !

La bataille fut d’une violence inouïe. Rapide et meurtrière, la vague des guerriers de Zaî Neshi ne fit qu’une bouchée de ses adversaires. Et le sacrifice escompté eu lieu…

La encore la logique fût la plus forte, les elfes étaient beaux dans leurs armure brillantes et leurs tissus fins… mais la guerre n’est pas affaire d’esthétisme.

Cependant, grâce à ce contretemps léger, la divinatrice eu le temps de s’échapper.

Mon maître eu pour maigre consolation un parchemin magique qu’il tente en ce moment même de traduire avec son lieutenant Tuo Bashi.
Peut être que cela les rapprocheras… Ils furent de bons amis autrefois.

Le parchemin récupérait par mon chef accaparait son attention depuis plusieurs jours, il ne sortait plus et ne mangeais presque plus.

Je m’inquiétais vraiment…

Mais un matin, à l’aube, alors que les troupes dormaient encore, Zaî Neshi apparu, il portait son armure et sa lame magique brillait à son flanc.
Il hurla, ce cri que tous les guerriers du nord reconnaissaient, l’appel de la guerre.

Il monta sur sa monture...

Une heure plus tard nous étions en route, les hommes grommelaient, ils n’étaient pas encore bien réveillés et nous traversions une forêt très dense. Régulièrement on entendait le bruit d’un chute suivit immanquablement par des moqueries.

Nous avancions une fois de plus sans savoir ou nous allions…

Lorsque que la forêt se fit moins dense, nous firent enfin halte, Zaî Neshi appela ses hommes à lui.

Il nous expliqua alors pourquoi nous étions venus dans ce pays. Quel était notre but.

Un esprit lui était apparue en rêve, lui disant que se trouvait dans se pays un territoire dont le pouvoir approchait celui des Dieux. Un territoire de magie pure. Mais une magie qui ne se nourrissait pas du chaos.

En somme un danger immense pour les Dieux sombres. Un ilot résistant à leur puissance, suffisamment loin des pôles pour rester hors d’atteinte des armées démoniaques.

Voila pourquoi Zaî Neshi avait vaincu les chefs de clan et unifié les guerriers sous sa bannière, il voulait détruire une des rare force positive de ce monde, une des rare force capable de s’opposer à la volonté du changement.

Le parchemin qu’il avait réussit à prendre aux Hauts Elfes traitait de ce territoire, indiquait même la route à prendre

Zaî Neshi venait de prendre cette route…

Lorsque nous sortîment enfin de la foret, la nuit tombait.
Les hommes étaient fatigués mais avaient un but désormais.

Nous levions le camp sous une nuit sans lune.



Les nuages passèrent, révélant une lune pleine et lumineuse.
Le cor d’alerte sonna, les sentinelles avaient vues quelque chose.

Je me retournais à mon tour et vit l’horreur qui s’approchait de nous. Des centaines de cadavres désarticulés claudiquaient dans notre direction, certain à pied, certain chevauchant des animaux en putréfaction qui furent surement des chevaux.
J’eu un instant d’absence, mon esprit focalisait sur la horde mort vivante qui avançait inlassablement vers nous.
Mon corps quand à lui était prêt au combat et sans que je m’en rende compte, je portais déjà ma hache et mon bouclier…


Il y a quelques mois seulement, la vision d’horreur qui s’offrait à moi m’aurait surement terrifié…
Maintenant, je suis seulement excité par le combat à venir !!!

Nous marchions depuis quelques lunes dans cette contrée peu hostile finalement. Ces hobbits devaient se sentir bien…pour le moment bien sur car l’espoir d’avoir mon supposé bourreau entre mes mains arriverait rapidement, je le sentais.

« BBBOUUUUUUUM !!!! »…. « CRAAAKKKKk, PCHIIIT BOUM ! »… Un arbre a mes pieds, déchiré au niveau de ma tête…Il s’en était fallu de peu que ce « projectile » n’arrache ma tête avec autant de facilité !! Je ne savais pas d’où venait ce probable tir de canon mais nous devions faire attention. Ce coup de semonce annonçait peut être que nous approchions de notre but et que ces petits hobbits étaient loin d’être pacifistes.
Tiens, tiens…non loin, de l’autre côté de la plaine se tenaient deux gros régiments de cavalerie lourde. Leurs couleurs chatoyantes les avaient trahis. Je savais que mes conseils en terme de camouflage avaient une importance…jamais ma cavalerie de Sang froids n’aurait été aussi voyante.

Peu de temps pour une réflexion sur l’art de la guerre, il me fallait réagir si nous ne voulions pas être piétinés. J’envoyais donc Rakarth et sa bande flanc gauche pour qu’ils contournent tout ce petit monde. J’allais les attendre avec mes fidèles arbalétriers, la zone n’était pas assez feuillue pour jouer une partie de cache-cache.
Sans surprise, une fois découvert, nous eûmes droit à une avancée fabuleuse de la totalité de la cavalerie et des chevaliers Pégases. Seuls restaient en retrait des archers. Les cavaleries ne firent qu’une bouchée de mes arbalétriers qui essayaient d’abattre les chevaliers Pégases moins bien lotis en protection. Pendant ce temps, mes fidèles harpies bien amoindries par des tirs précis, firent mouche et détruisirent un régiment de chasseurs.
Que faire de ces troupes lourdement protégés ?
Ma garde et moi-même décidions de combattre la troupe du général de cette armée et mes corsaires l’autre unité.

Bien que motivés, mes corsaires ne firent pas grand-chose de leurs sabres et durent s’enfuir.
De mon côté, la charge de ces chevaux puissants fit mal. Je perdis une grosse partie de ma troupe mais notre ténacité nous fit rester. Ma haine commença à jaillir et je me lançais à mon tour à l’attaque. La précision des attaques de ma garde était incroyable. Nous piquions dans les minces fentes des caparaçons de chevaux. Une fois à terre, il ne restait plus qu’à terminer le travail en achevant le cavalier. Rapidement, la cavalerie fut surpassée et dut à son tour s’enfuir laissant un champ de bataille nu de tout combat mais ensanglanté.

Cette troisième rencontre malencontreuse fut la plus difficile pour ma troupe et moi-même…il fallait nous renforcer…la puissance de ces troupes montées m’avait fait envie, je savais déjà ce que j’allai faire venir de nos belles contrées.